On a le sentiment que certains États, notamment la France et les États-Unis, « banalisent » d'une certaine façon le sommet de Copenhague, en n'en faisant plus le grand rendez-vous attendu. Peut-être est-ce par crainte que le résultat ne soit pas à la hauteur des espérances. Le président Obama, engagé sur d'autres fronts, notamment celui de la santé, propose une loi sur le climat peu ambitieuse. Estimez-vous, comme semble le penser M. Borloo, qu'il n'est pas si grave de faire de Copenhague le simple début d'un processus ? Faut-il considérer que les États-Unis pourraient rentrer ultérieurement dans ce processus ? Les rapports bilatéraux entre les États-Unis et la Chine ne sont-ils pas handicapants pour ces négociations ?