Au-delà des considérations techniques, monsieur l'ambassadeur, j'aurais aimé savoir comment vous ressentiez les choses. Ne pensez-vous pas que l'urgence climatique rejoint l'urgence sociale, et que la lutte contre le réchauffement climatique doit aller de pair avec la lutte contre la pauvreté ? Les pays pauvres affirment avec raison qu'ils ne sont pas responsables du réchauffement climatique, et il faut mettre au point des mécanismes qui n'entravent pas leur développement économique.
Concernant le financement, le Mexique a proposé une contribution nationale calculée sur la base du PIB et des émissions de gaz à effet de serre. Une autre proposition a été faite et pourrait être retenue par la France : la « taxe Tobin verte », c'est-à-dire une taxe sur les transactions financières internationales. Qu'en pensez-vous ?
Ne risque-t-on pas à Copenhague une forme de sanctuarisation du transport maritime et du transport aérien ?
Enfin, il se dit qu'il n'y aura pas d'accord global sans accord sur le financement de la lutte contre la déforestation. Quelle est votre position à ce sujet ?