Compte tenu de la somme consacrée par l'AEFE au paiement des cotisations patronales pour les pensions, la subvention de l'État régresse. Le problème est donc majeur.
Dans certains postes, les ambassadeurs ou leurs conseillers culturels impulsent une coopération très efficace avec l'Alliance française. À d'autres endroits, celle-ci n'est pas jugée digne d'être élevée au niveau du réseau diplomatique, et c'est bien regrettable. J'espère que, dans le cadre de la création du futur établissement public à vocation culturelle, l'importance du lien avec les Alliances sera rappelé. Quant au problème financier, les Alliances s'autofinancent en faisant payer les cours, mais le ministère des Affaires étrangères accomplit aussi des économies en limitant de plus en plus le nombre d'agents détachés pour occuper des postes de directeur d'Alliance.
Arriverons-nous un jour à européaniser nos services ? Quelques consulats ou services culturels européanisés sont des expériences assez réussies mais les États membres restent concurrents sur beaucoup de sujets. La réforme en profondeur de notre réseau menée actuellement dans la zone Europe est orientée vers cette idée : valoriser le rôle du futur ministre européen des affaires étrangères et mettre en commun des actions, notamment dans les consulats, en matière de visas.