, a alors expliqué que la synthèse de la position du conseil scientifique ne pouvait représenter la position des parlementaires membres de l'Office.
Elle a ensuite fait plusieurs observations de fond sur la SNRI :
- les axes retenus ne distinguent pas les objectifs des outils comme l'avait souligné le premier vice-président lors de la réunion du 30 septembre à propos des nanotechnologies ;
- les objectifs relatifs à la santé relèvent trop du curatif et pas assez du préventif ;
- la modélisation du vivant ne peut pas encore remplacer dans tous les domaines l'expérimentation animale ;
- le lien entre développement durable et énergie nucléaire n'est pas pertinent et les questions énergétiques doivent être appréhendées de manière plus ambitieuse ;
- enfin, les méthodes de la recherche pourraient constituer un véritable quatrième axe afin d'organiser une approche systémique de l'intelligence cognitive, comme l'avait souligné M. Joël de Rosnay, lors de la réunion du conseil scientifique du 30 septembre.