Pour avoir été député, je sais que lorsque le travail avec le rapporteur ne se passe pas bien, au sens d'un travail exigeant avec le Gouvernement, c'est le Gouvernement qui perd. M. Gérard Cherpion a su être un rapporteur fiable, mais également exigeant, qui a contribué aux avancées de ce texte. Surtout, il a su saisir cet équilibre entre la démocratie sociale et la démocratie parlementaire.
Ensemble, nous avons essayé de respecter les pierres angulaires de l'accord des partenaires sociaux, ses bases, sans brimer la place légitime de la représentation nationale à laquelle on doit des apports fondamentaux sur bien des questions auxquelles l'accord des partenaires sociaux n'avait pas répondu. J'évoquerai ici, en remerciant également le président Pierre Méhaignerie et Jean-Paul Anciaux, qui était rapporteur pour avis pour la commission des affaires économiques et connaît très bien ces questions, plusieurs avancées concrètes du projet de loi : les mesures pour l'emploi des jeunes, celles en faveur d'une plus grande moralisation du secteur de la formation, la simplification des mécanismes de portabilité du DIF, les mesures permettant de diffuser la formation dans les PME.
Les auteurs de ces amendements siègent d'ailleurs sur tous les bancs de l'hémicycle : Dominique Tian, Cécile Gallez, Claude Goasguen, qui a beaucoup travaillé sur ce sujet qu'il connaît depuis longtemps, Jean Proriol, Bernard Gérard, Françoise Guégot, Francis Vercamer mais aussi Jean-Patrick Gille, Michel Issindou, Roland Muzeau ou encore Jean-Paul Lecoq.