Je ne reviens pas sur les superlatifs attribués à la commission Copé ni sur la loi sur l'audiovisuel, qui a eu le « mérite » de siphonner le financement potentiel de la création vers le financeur de la création. Notre collègue Michel Herbillon prétend que, grâce à la loi, les choses ont évolué. Je pense que c'est plutôt grâce à la capacité du management à mobiliser les troupes de France Télévisions.
Monsieur le président, vous avez vécu une période particulièrement troublée entre le 8 janvier 2008 et le démarrage de la saison 2009-2010. Quels enseignements en tirez-vous pour vous-même et pour votre entreprise ?
L'affirmation culturelle de France Télévisions est réelle. A titre d'anecdote, ce que vous avez fait au festival d'Avignon avec « Angelo, tyran de Padoue » était tout à fait remarquable. Ce type de coproduction avec le spectacle vivant était intéressant. Envisagez-vous d'autres coproductions de ce type ?
M. Duhamel nous a parlé de la réussite du début de soirée à vingt heures trente. Mais diable, il n'était pas besoin d'une loi pour cela ! Une décision courante de gestion aurait suffi. Pourquoi ne l'avez-vous pas prise ? Vous auriez surpris tout le monde, y compris moi-même.