Il est difficile que la situation soit pire qu'aujourd'hui sur internet puisque nous avons 4 % du marché réel. Nous faisons donc le pari que nous pouvons nous développer sur internet et récupérer des parts de marché sur les opérateurs aujourd'hui illégaux. Nous avons la conviction que notre marque a la confiance des joueurs, et lorsque les règles du jeu, les contrôles, seront les mêmes pour tous les opérateurs légaux, qu'il y aura des sanctions exemplaires pour tous ceux qui ne respectent pas les règles, de même que pour ceux qui font la publicité pour ces opérateurs illégaux, nous avons la conviction que nous pourrons nous développer.
L'activité de loterie et de paris sportifs en dur restera sous monopole : nous avons l'ambition de la développer à raison de 2 % par an, grâce à l'innovation. Ma première priorité a été de préparer l'entreprise à l'ouverture du jeu en ligne et la deuxième de consolider le réseau en investissant. Nous avons équipé 28 000 points de vente en ligne, ce qui nous permet d'avoir des communications rapides, sécurisées avec nos points de ventes. Les premiers terminaux de nouvelle génération, fabriqués et conçus en France par des ingénieurs de la Sagem et d'une filiale de la Française des Jeux – qui fournit aussi d'autres opérateurs comme le PMU – seront installés l'an prochain. Nous avons l'intention d'équiper notre réseau en matériel, en techniques de vente, en produits, tout en respectant le code éthique. Cela nous permettra de résister. Je crois au réseau de proximité, de détail. Nous sommes présents dans 12 500 communes. Dans les plus petites communes, il n'y a plus de services de proximité autres que les détaillants de la Française des Jeux. Je crois que nous pouvons donner des atouts à ce réseau de proximité en le faisant bénéficier des nouvelles technologies.