Certes, mais il faut voir aussi d'où l'on vient.
S'agissant de l'humanisation des prisons, M. Blisko a parlé du droit des détenus. Plusieurs d'entre vous l'ont remarqué, la privation de liberté ne doit pas empêcher les détenus de bénéficier d'autres droits fondamentaux, j'ai donné quelques exemples tout à l'heure, j'aurais aussi pu parler de la motivation des décisions de l'administration, du respect de la correspondance, du respect de la vie familiale. Des dispositions réglementaires renforceront ces droits effectifs mais beaucoup d'améliorations figurent déjà dans le texte lui-même.
Je reviens sur la question des fouilles, évoquée par Mme Pau-Langevin. Il est vrai que nous allons élever au niveau législatif ce qui était contenu dans les règlements, s'agissant du respect de la dignité et de la limitation des fouilles intégrales. Nous pourrons évoquer cela dans les jours à venir durant le débat.
La question du suicide a été soulevée par de très nombreux intervenants, notamment M. Huygue et M. Kert – si je devais oublier dans mon propos un député, croyez bien que ce serait totalement involontaire de ma part et que j'essaierais de réparer cet oubli au cours du débat. Les positions que nous avons été amenés à prendre cet été ont parfois été caricaturées.