Nos rapporteurs ont fort bien décrit les différents aspects techniques de ces accords, mais aussi les relations étroites qui lient la France avec ces différents pays.
Je voudrais pour ma part insister sur l'un des aspects de ces accords qui me semble important.
Au-delà des articles techniques mettant en place l'organisation des flux migratoires entre nos pays – visas, étudiants, regroupements familiaux, cartes « compétences et talents », lutte contre l'immigration irrégulière –, je souhaite revenir sur les différents articles concernant le soutien aux actions sur le terrain qui me semble initier une véritable politique de codéveloppement concertée.
Ces initiatives, aussi diversifiées que l'appui aux diasporas ou le cofinancement de projets dans des domaines variés – agriculture, pêche, système bancaire, réinsertion professionnelle des professions de santé – démontrent notre volonté d'aide au pays d'origine.
Nous réfutons avec force la polémique stérile qui nous accuse de vouloir piller les cerveaux africains.