Si j'ai écouté avec un certain étonnement les propos de notre collègue du Nouveau Centre, j'ai bien compris les réserves émises par le rapporteur et le secrétaire d'État. Du reste, M. Raimbourg, qui a excellemment défendu son remarquable amendement, a été très mesuré, puisque, conscient des difficultés liées à la détention, des obstacles qui pourraient s'y opposer ou des mésaventures qui pourraient survenir, il n'a pas demandé l'application pleine et entière de la liberté d'association.
Nous sommes nombreux à penser que l'emprisonnement a pour objectif non seulement de punir la personne détenue, mais aussi de préparer sa sortie. Et si, à cette fin, il faut notamment lui donner accès à l'éducation et au travail, il me semble que la responsabiliser en lui permettant d'exercer une forme de liberté d'association contribuerait également à améliorer les conditions de sa sortie.
J'ai donc beaucoup de mal à comprendre les réactions qui se sont exprimées, et je demande au Gouvernement, sinon de revoir sa position, du moins de réfléchir aux propos plein de bon sens, remarquables et mesurés de notre collègue Raimbourg.
(L'amendement n° 167 n'est pas adopté.)
(L'amendement n° 252 n'est pas adopté.)