Monsieur Lefait, sur la question de l'emploi des jeunes, nous n'avons pas attendu pour agir. Sur ce point au moins, votre intervention était équitable : vous avez reconnu que, dès avril, un plan d'urgence pour l'emploi des jeunes a été adopté. Depuis, conformément à ce que m'a demandé Christine Lagarde, j'ai travaillé d'arrache-pied sur le terrain avec les missions locales, les partenaires sociaux et les entreprises, ainsi qu'avec les organismes d'apprentissage – qui apprécieront la façon dont vous avez salué leur travail –, pour mettre en oeuvre les mesures du plan. Où en sommes-nous ?
S'agissant de l'apprentissage, nous avions un risque d'effondrement des entrées : en août, elles ont doublé par rapport à juillet, et, en septembre, nous sommes quasiment au même niveau qu'avant la crise.
Pour ce qui est du dispositif « zéro charges », destiné à faciliter l'embauche de jeunes dans les très petites entreprises, un dispositif simple et apprécié sur le terrain, j'indique que la moitié des 500 000 embauches ont bénéficié à des jeunes. Je suppose que ce sujet vous intéresse, monsieur Lefait, et que vous avez donc noté que les résultats ne se sont pas fait attendre : alors que nous avions de très mauvais chiffres pour le premier trimestre de l'année 2009, l'emploi des jeunes a beaucoup mieux résisté sur le deuxième trimestre et au début du troisième.