Vous n'êtes pas le seul, monsieur Blisko, à vous soucier du problème des suicides en prison et, d'abord, de ceux des détenus, mais il est un peu caricatural de prétendre que, en la matière, je préconise de ne se reposer que sur un codétenu. Vous savez très bien que c'est faux.
J'ai été confrontée à cette situation dès mon arrivée au ministère et j'ai essayé de voir ce qui avait déjà été envisagé par d'autres. Après un travail de réflexion de plusieurs mois, une commission avait fait des propositions : j'ai demandé qu'on les mette en oeuvre immédiatement. Elles se trouvent d'ailleurs sur internet, puisque j'ai souhaité que ce rapport soit publié. J'ai ajouté qu'il fallait évidemment aller bien au-delà et avoir une vision beaucoup plus globale.
L'amendement que vous proposez est trop détaillé sur certains points qui ne relèvent pas de la loi et, en même temps, a un champ moins large que les propositions que j'ai l'intention de faire. C'est la raison pour laquelle j'y suis défavorable.
Nous avons les mêmes préoccupations : essayons de rapprocher toutes les capacités de réflexion et d'action, plutôt que de nous opposer de façon stérile.
(L'amendement n° 524 n'est pas adopté.)