Il est souvent rappelé dans cet hémicycle que nous vivons des instants historiques. Le fait d'avoir l'honneur de travailler dans cette enceinte revêt, en effet, un caractère particulier.
Le projet de loi que nous venons d'examiner s'inscrit dans un processus progressif d'ouverture à la concurrence des transports ferroviaires, engagé depuis le début des années 1990 par la France et par l'Union européenne.
N'oublions pas non plus de rappeler que nous sommes obligés de nous mettre en conformité vis-à-vis de la réglementation européenne avant le 1er janvier 2010.
Comme je l'ai dit lors de la discussion générale, il ne faut pas, mes chers collègues de l'opposition, agiter le chiffon rouge et faire de la caricature. Aujourd'hui, nous organisons la concurrence dans le transport. Nous y apportons de la liberté : une liberté encadrée et régulée.