Lors du débat sur la transposition d'une directive européenne dans le cadre de la discussion du projet de loi relatif à la nationalité des équipages de navire, j'avais eu l'occasion de déplorer le déficit de formation dans ce secteur et la criante pénurie d'officiers. Nous allons, en effet, manquer d'officiers formés en France naviguant sous pavillon européen.
Jusqu'à présent, la formation relevait surtout de la compétence des régions. Par ce texte, l'État reprend la main en créant l'École nationale supérieure maritime, dont les quatre écoles actuelles constitueront des sites décentralisés. Je m'interroge donc sur le dessaisissement des régions en la matière.