Il ne s'agit pas de faire venir des populations en grand nombre. Il existe dans ces communes plusieurs milliers d'« hébergés », vivant à plusieurs familles dans le même appartement, attribué soit par le préfet, soit par la Caisse des dépôts. Les conditions de vie y sont inacceptables : il n'est pas rare de voir trois familles dont les enfants sont scolarisés vivre dans un trois-pièces. Combien de temps accepterons-nous encore cet état de fait insupportable à douze minutes de Paris, alors que des terrains sont déclarés inconstructibles et gelés par l'État, et qu'il y a des friches foncières au coeur des grands ensembles urbains ?
Il faut sortir de cette situation. C'est pourquoi je demande la création d'une commission afin de trouver une solution qui ne pénalise pas ces populations et ces communes.
(Les amendements nos 86 et 87 , successivement mis aux voix, ne sont pas adoptés.)