Vous avez tout à fait raison, monsieur le secrétaire d'État : il faut anticiper la fin des péages sur les îles, afin d'éviter un afflux de véhicules automobiles. Cela étant, vous ne m'empêcherez pas de penser qu'un péage ou une écotaxe, c'est quand même une dissuasion par l'argent. Mais il est vrai que, pour l'instant, on n'a pas d'autre solution pour diminuer les flux.
Mon collègue Maxime Bono, qui n'a pu être présent ce matin, souhaiterait deux précisions. Votre amendement prévoit que cette écotaxe ne serait pas appliquée pour les transports en commun « fonctionnant avec des véhicules propres ». Son sous-amendement propose de remplacer ces mots par le mot : « publics ». Il y a aujourd'hui des cars qui se rendent sur l'île de Ré. Ce mode de transport est tout de même préférable. Or les cars ne seront pas forcément des véhicules propres dans un avenir proche.
D'autre part, il convient que le produit de l'écotaxe ne serve pas uniquement à la protection de l'environnement de l'île, ce qui est certes une bonne chose, mais aussi à améliorer l'usage de véhicules propres.
Cela dit, nous sommes favorables au principe de cette écotaxe.