Madame la présidente, je commencerai par exprimer de la compassion pour MM. Frédéric Mitterrand et Henri de Raincourt qui, pour leur premier combat, ont été envoyés au front comme autrefois les jeunes recrues qu'on obligeait à faire leurs classes en leur faisant violence pour servir une cause à laquelle ils ne comprenaient rien – ou en tout cas sans qu'ils comprennent ce pour quoi on les y envoyait. (Hilarité.)
Patrick Bloche a parlé de loi de retardement ; je dirai même, eu égard aux progrès, qu'il s'agit d'une loi pour les attardés, soutenue par les défenseurs entêtés des privilèges, les mercenaires que vous êtes, janissaires des causes perdues, dépassées. (Brouhaha.)