…on s'arrange d'une situation pourtant ingérable en posant une sorte de pansement sur ce grand corps malade qu'est notre société, qui n'accepte pas de regarder en face la réalité de la situation dans les prisons, dans les maisons d'arrêt et, plus généralement, dans les lieux de privation de liberté.
Par ailleurs, nous avons dénoncé et nous continuons de dénoncer le principe du régime différencié, que vous avez introduit dans le projet de loi et qui permettra à l'administration pénitentiaire de désigner les bons et les mauvais détenus, de sorte que l'on reviendra peut-être à ce que la gauche a courageusement supprimé : les quartiers de haute sécurité. Car la gestion des détenus se fera désormais à la tête du client et en fonction de sa résistance à l'administration pénitentiaire.