Je partage naturellement le sentiment de M. le président de la commission et, pour être d'une parfaite honnêteté à l'égard de l'Assemblée, je dirai qu'il faut se poser un autre problème. M. le président Méhaignerie le sait bien du reste, car c'est au CIAT d'avril 1987, lorsqu'il était ministre de l'équipement, qu'ont été décidés les grands équipements structurants qui régissent actuellement la carte des transports dans notre pays.
Monsieur Gonzales, vous êtes très attentif au devenir de l'aéroport d'Orly, ce dont je vous remercie, et à tous les problèmes de nuisance que nous évoquons souvent ensemble. Lorsque l'on construit une ligne à grande vitesse, l'objectif est bien sûr de gagner du temps, mais on le fait aussi pour pouvoir utiliser davantage la ligne classique – Paris-Le Mans-Rennes, Paris-Tours- Poitiers -Bordeaux, etc. –pour d'autres types de trafics, c'est-à-dire que, si j'écoute bien les régions, il faut plus de TER, plus de trains de fret et moins de camions. Or, plus de trains de fret, cela signifie que l'on va faire passer davantage de trains dans des gares situées au centre des villes, y compris la nuit, à des moments où il n'en passait pas.