…c'est-à-dire d'une loi de protection des entreprises petites et moyennes – utile rappel à la francophonie ! J'approuve notamment votre engagement de défendre ce projet devant l'OMC et d'y imposer que la France, voire l'Europe, se voient reconnaître les mêmes droits que leurs concurrents, nord-américains notamment, qui disposent d'une telle législation depuis plus d'un demi-siècle.
J'ai trouvé bon, juste et profond ce que vous avez dit à propos des engagements internationaux de la France, notamment en ce qui concerne le Darfour et le Liban, et je me félicite qu'il y ait sur ces bancs une majorité, voire l'unanimité, pour les soutenir. J'ai apprécié également votre esquisse – car ce n'est qu'une esquisse – d'un meilleur équilibre démocratique, avec la reconnaissance au Parlement de droits nouveaux. Se dessine en pointillé l'idée que nous pourrions enfin voter une loi électorale plus juste. Je rappelle qu'avec une représentation proportionnelle, les voix que nous avons obtenues aux législatives nous auraient valu soixante et un députés, et non pas quatre, exilés à l'extrême droite de cet hémicycle ! (Exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Je suis persuadé qu'un tel déséquilibre nous indique le chemin à suivre : nous devons voter une loi électorale qui rende au Parlement son indépendance à l'égard du pouvoir exécutif.
Mais deux lourdes hypothèques grèvent votre discours et vos promesses, qui sont deux contradictions absolues. Vous avez fait un certain nombre des promesses : renforcer les effectifs de la police et de la gendarmerie,…