J'en viens aux assistantes maternelles, ce qui répondra en partie à votre question. Je l'ai dit, leur nombre n'a pas beaucoup progressé et un certain nombre d'entre elles sont au chômage. Dans tous les quartiers – pas seulement les quartiers difficiles – des femmes pourraient très bien faire ce métier mais leur logement ne leur permet pas d'accueillir des enfants. Compte tenu de ces éléments, nous sommes favorables aux regroupements d'assistantes maternelles, que ce soit sous forme associative, de SCOP – société coopérative de production – ou de groupements d'employeurs, sous réserve, là encore, que la sécurité soit assurée.
Cela ne répond pas complètement à votre question mais ce n'est pas à un parlementaire que je dois rappeler l'importance de vérifier que toutes les précautions sont prises.
Nous sommes également favorables à des regroupements pour les gardes à domicile, par exemple dans le cadre des relais d'assistantes maternelles – RAM.
Autre élément qui concerne davantage les partenaires sociaux : nous souhaitons une négociation sociale forte sur ces sujets. Des outils comme le CESU – chèque emploi service universel – préfinancé ou, pour les entreprises, le crédit d'impôt famille pourraient alimenter cette négociation.
Enfin, bien que je n'aie pas une position ferme et définitive sur la question, la réflexion menée actuellement sur les jardins d'éveil pour les enfants de deux et trois ans me semble intéressante.