Je voudrais tout d'abord saluer l'excellente qualité du rapport de M. Louis Giscard d'Estaing et de la présentation qu'il vient de nous en faire.
J'ai récemment appris que le ministère de la Défense avait passé un marché de micro-informatique de bureau avec un constructeur britannique, rejetant l'offre déposée par Bull, société française dont les produits présentent pourtant une qualité comparable. Dans un cas similaire, le Congrès américain avait cassé un contrat passé par un bureau du Pentagone avec la société chinoise Lenovo, à laquelle IBM venait de céder une partie de son activité. Sans inscrire dans la loi un quelconque principe de préférence nationale ou communautaire, le rapporteur pour avis serait-il d'accord pour recommander au ministère de la Défense de traiter les propositions faites par les constructeurs dans un esprit d'équité et de réciprocité commerciale ?