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Intervention de François Sauvadet

Réunion du 3 juillet 2007 à 15h00
Déclaration de politique générale du gouvernement

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Sauvadet :

Monsieur le Premier ministre, on vient d'entendre, une fois encore, beaucoup de choses sur le rôle du Président de la République dans nos institutions. À l'instant, M. Hollande a parlé d'un président omniprésent qui vous ferait un peu d'ombre. Je crois profondément que cette agitation autour du rôle du Président de la République est d'un autre temps. Il y a peu encore, ceux-là même qui critiquent cette activité s'interrogeaient sur le rôle du Président dans la période précédente, indiquant qu'il était trop souvent absent, parlaient de son retrait, de son isolement et parfois même de son silence sur les enjeux nationaux.

En tout cas, les Français ne s'y sont pas trompés, eux qui se sont déplacés à plus de 85 % pour élire celui qui, indiquera, pendant les cinq prochaines années, la direction que va suivre notre pays et qui devra respecter ses engagements. Il a la légitimité pour le faire et c'est très bien ainsi.

D'ailleurs, nous sommes dans la logique même du quinquennat, qui a complètement transformé le rôle du Président de la République, monsieur Hollande ; c'est la conséquence logique de la remise en ordre du calendrier que nous avions souhaité et que vous aviez voulu avec M. Jospin – élection présidentielle puis élections législatives – afin de pouvoir former une majorité qui permette de conduire l'action qu'entend porter le Président de la République relayée ici même par le Premier ministre.

Aujourd'hui, monsieur le Premier ministre, tout commence pour vous et il vous appartiendra de mettre en oeuvre les engagements pris par le Président de la République devant les Français et dont vous avez rappelé d'ailleurs à la fois le calendrier et les étapes qui devront nous y conduire.

Bien évidemment, comme vous l'avez dit, cette étape importante ne peut pas être conduite sans une volonté de rassembler toutes les compétences et sans une modernisation de notre vie politique. Vous avez parlé du travail que vous souhaitez engager pour rénover le mode de fonctionnement du Parlement. Le Nouveau Centre sera très engagé dans cette réflexion parce qu'elle est nécessaire à la vitalité de la démocratie. Du reste, vous le savez, mes chers collègues, en cas de difficultés, si le débat ne se déroulait pas ici de manière constructive, il risquerait d'avoir lieu dans la rue.

Un premier pas vers la modernisation de notre Parlement a été franchi avec l'élection de Didier Migaud, député de l'opposition, à la présidence de la commission des finances. Voilà un acte concret.

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