C'est bien d'une nouvelle organisation de la production, d'une nouvelle répartition des richesses, d'un nouveau pacte mondial dont nous avons besoin. Et face à ces attentes, beaucoup d'inquiétudes se font jour.
Les choix avancés par l'Élysée, ou par son secrétaire général, promu, semble-t-il, au rang de Premier ministre bis, ne font que dévoyer les aspirations de nos concitoyens. La méthode est connue. Il s'agit d'attiser les divisions, de jeter les salariés du privé contre ceux du public, d'opposer les chômeurs aux salariés, les RMIstes aux chômeurs, de faire croire à ceux qui ont moins que ceux qui ont plus doivent s'aligner vers le bas, tout ceci dans un vaste mouvement de casse des garanties collectives et de remise en cause insidieuse du droit démocratique fondamental qu'est le droit de grève.