Mais quand on affirme que ce sont les franchises – là encore, un mot qui n'est pas sincère – qui vont permettre de combler le trou de l'assurance maladie, alors je me dis ou bien que c'est vrai, ce qui serait grave car cela supposerait un niveau de prélèvement insupportable sur la santé des Français, ou bien que vous continuerez à laisser filer la dette sociale et le déficit des comptes sociaux.
Compte tenu de la politique que vous préconisez, monsieur le Premier ministre, vous avez le choix soit de laisser les inégalités se creuser, soit de laisser les déficits publics se creuser. Eh bien, en fait, je pense que vous allez faire les deux à la fois ! (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical et citoyen.)
Au nom des socialistes, je voudrais souhaiter que la France puisse se redresser dans les cinq ans qui viennent. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.)