Au retour d'un voyage au Kosovo, en 2002 ou 2003, j'étais un peu pessimiste : le chômage atteignait 80 % ; l'insécurité était absolue ; les circuits de trafic et de blanchiment étaient parfaitement connus, mais les responsables militaires français, en particulier les gendarmes, se disaient totalement impuissants ; la police était constituée de militants actifs de l'UCK, l'armée de libération du Kosovo, ce qui la rendait peu fiable. La situation a-t-elle vraiment changé ?