Un tel mécanisme poserait en outre la question du devenir de la Commission nationale contre les violences envers les femmes, qui est pour la ministre un outil très important de suivi de la mise en oeuvre du plan. Cette commission interministérielle, à laquelle sont associés des partenaires associatifs, permet d'avancer sur plusieurs axes et priorités du plan de lutte contre les violences. Pour ce qui est de la création d'un observatoire, il conviendra notamment de savoir s'il doit s'agir d'une structure distincte ou s'il faut regrouper des structures existantes – ce qui présente selon moi le risque de générer des effets réducteurs.
La réalisation d'études est importante, car ces études apporteront un élément qualitatif aux données statistiques dont nous disposons. L'ensemble permettra une vision plus précise. J'ajoute que, si l'Observatoire national de la délinquance dispose de statistiques qui intéressent les violences faites aux femmes, il convient néanmoins de procéder à des investigations plus poussées sur ce point.