Nous avions demandé la suspension de l'autorité parentale pour les cas de violences conjugales, mais vous ne nous avez pas entendus. Nous renouvelons cette demande.
La création d'un délit de violences conjugales est une demande très forte de notre part. La violence conjugale n'existe pas dans la loi et pour les juges, on ne combat que ce qui est nommé.
Nous ne sommes pas véhémentes à l'égard des hommes, mais à l'égard des auteurs de violences qui représentent tout de même 10 % de la population masculine. La violence conjugale est une torture quotidienne infligée aux femmes concernées. On croit toujours avoir entendu le pire, mais le pire est encore pour demain, ce qui explique notre révolte, portée par l'ensemble de l'équipe.