Elle est devenue dramatique. Nous n'avons même plus le temps de faire appel au préfet pour demander l'examen de leur dossier, car, dès qu'elles quittent le domicile, les auteurs les dénoncent à la préfecture. Or s'il n'y avait pas de suite avant, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Voilà pourquoi certaines d'entre elles restent dans la violence conjugale pour ne pas avoir à faire face, en plus d'être en grand danger, à une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Pour les autres, c'est le parcours du combattant, avec un travail alors démultiplié pour l'équipe. Tout le monde est perdant.