Il faut vraiment qu'il y ait un échange. Chaque partenaire doit connaître la capacité d'action de l'autre.
Il y a quelques années, lorsque l'on a commencé la formation, les travailleurs sociaux ne savaient absolument pas ce que pouvaient faire les policiers et les gendarmes, ne serait-ce que d'un point de vue juridique et pénal, tandis que les policiers et les gendarmes regardaient les intervenants sociaux d'un oeil assez suspicieux.
L'intérêt de créer le réseau au niveau départemental est de permettre de savoir qui fait quoi et de mettre la victime au coeur de ce réseau. À partir du moment où elle est prise en compte par un des acteurs, le chemin lui sera beaucoup plus facile.