, président du conseil d'administration de l'ANR, a tout d'abord souligné la pertinence d'une recherche fondée sur des projets et le partenariat avec les entreprises, en complément des recherches financées sur les ressources récurrentes des laboratoires. L'ANR s'est rapidement insérée dans le paysage de la recherche française et constitue un dispositif bien accepté. Elle favorise la mise en relation des chercheurs des universités et des grands établissements avec des entreprises grandes ou moyennes. Les sciences et technologies de l'information et de la communication (STIC) et l'énergie sont les domaines où la collaboration avec les entreprises est la plus forte. Globalement, la recherche partenariale représente 22 % de l'ensemble des projets de l'ANR.
Dans ce domaine, l'ANR n'a toutefois pas vocation à prendre la place d'autres acteurs du dispositif de recherche. Ainsi, contrairement à l'AII qui finance des projets de 40 à 50 millions d'euros sur 7 ou 8 ans avec de grands industriels, l'ANR finance des projets sur une durée de 3 ou 4 ans, à la fois plus ciblés et moins coûteux, en moyenne 600 à 800.000 euros.