L'attitude des Iraniens lorsque nous sommes allés à Téhéran a été très positive dès lors qu'il s'est agi d'évoquer le rôle que l'Iran pouvait jouer pour aider à la résolution de la crise afghane. Sur la question de la réconciliation nationale, il faut privilégier ceux qui jouent le jeu, que ce soit au plan institutionnel, en faveur de ceux qui soutiennent le processus constitutionnel, ou vis-à-vis des agriculteurs, par exemple, qui sont prêts à sortir de la culture du pavot. Mais cela a un coût. Le reste, c'est par la négociation qu'on l'obtiendra. Deux anciens ministres taliban, qui l'un avait fait un séjour de plusieurs années à Guantanamo, l'autre à Paghram, nous ont fait clairement part des tendances au sein de leur mouvance, qui montrent que dans le monde taliban, certains sont conscients que les liens avec Al-Qaïda avaient causé leur perte et sont prêts à entrer dans des négociations.
La commission autorise, à l'unanimité, la publication du rapport d'information.