Mes chers collègues, ces deux jeunes qui sont tous deux Français, qui ne se sont jamais rencontrés, en sont arrivés à se dire que leur avenir n'était pas ici.
Notre sentiment, aux uns comme aux autres, c'est que le défi que nous avons à relever demain est de faire en sorte que l'un et l'autre pensent que, désormais, c'est en France qu'ils vont réussir leur vie. C'est leur talent qui sera notre fierté. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
On pourrait aussi évoquer le cas d'un troisième jeune qui, parce qu'il habite en région, ni dans un quartier difficile, ni dans un quartier chic, …