Les Français ont élu un Président de rupture et ils attendent que leurs députés incarnent aussi cette rupture. C'est dans cet esprit que nous voulons pratiquer cette ouverture, à travers la modernisation du travail parlementaire, à l'image de ce qui s'est fait dans toutes les grandes démocraties modernes depuis quinze ans. Le Président de la République s'y est clairement engagé devant les Français. Le Président de notre assemblée, Bernard Accoyer, l'a également évoqué à plusieurs reprises.
Nous avons, sur tous ces sujets, beaucoup de travail à faire. Redonner une place centrale au mandat de député, nous engage tous. Mais cela comprend des volets de nature différente.
Prenons par exemple l'idée de créer un statut de l'opposition. Un premier pas a été franchi avec la présidence de la commission des finances donnée à l'opposition.