Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Intervention de François Fillon

Réunion du 3 juillet 2007 à 15h00
Déclaration de politique générale du gouvernement

François Fillon, Premier ministre :

Gagner le point de croissance qui nous manque, tel est l'objectif que nous fixe le Chef de l'État. Nous le ferons par la revalorisation du travail (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre), parce que nous croyons que c'est le travail des uns qui entraîne le travail des autres, c'est l'effort des uns qui stimule celui des autres, et c'est la récompense des uns qui motive les autres. (Mêmes mouvements.)

Cette logique nous a conduits à vous proposer des mesures qui visent tous les âges de la vie : ne plus soumettre le travail des étudiants à l'impôt ; faire sauter les verrous aux heures supplémentaires pour compenser l'effet étouffant des 35 heures (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre. – Protestations sur plusieurs bancs du groupe socialiste, radical et citoyen et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine) ; conforter la réussite des dirigeants qui se distinguent par leurs performances, mais interdire le scandale qui consiste à récompenser ceux qui échouent (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre) ; adapter, enfin, nos prélèvements fiscaux pour que ceux qui ont créé de la richesse grâce à leurs efforts puissent transmettre ce capital à leurs proches. (Mêmes mouvements.)

Le projet de loi en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat cristallise notre stratégie économique. Mais il n'est que la première étape d'une réforme profonde du marché du travail et de l'environnement réglementaire de nos entreprises. (« Très bien ! » sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Nos entreprises, et spécifiquement nos PME, ont d'abord besoin d'un cadre réglementaire qui les aide et non qui les contraigne. (« Bravo ! » sur les mêmes bancs.)

Je veux réduire l'impôt papier, c'est-à-dire tout ce qui fait que l'administratif entrave le productif. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.) Une commission, à l'image de la commission Rueff-Armand de 1959, sera constituée à cette fin sous la présidence du premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion