La réponse de la communauté internationale à la situation en Afghanistan passe par trois actions : l'afghanisation, c'est-à-dire la prise en main par les Afghans de leur défense, de leur police et de leur administration ; la « civilisation », c'est-à-dire l'amélioration de la gouvernance et le développement économique et social, qui suppose la protection des femmes ; enfin, la réconciliation. On ne peut renoncer à aucun de ces trois objectifs.
Nous ne saurions accepter qu'Al-Qaïda remette la main sur un État qui lui servirait de base pour des actions terroristes dans le reste du monde. Nous devons en second lieu éviter que les talibans reprennent le pouvoir. Nous devons en troisième lieu faire respecter les droits de l'homme et prioritairement, en l'espèce, ceux de la femme.
La communauté internationale devra donc veiller à ce que l'hypothèse que vous évoquez ne se réalise pas. La représentation nationale est composée d'un tiers de femmes, une femme est gouverneur, les femmes éduquées ont une action militante importante. Il ne faut pas croire qu'elles se résignent à l'oppression !