..parce que j'y vois une forme moderne de traite des êtres humains.
Nous sommes une nation, une nation d'intégration. Et l'intégration signifie que celui qui vient légalement en France adopte la France, et que, dès lors, la France l'adopte comme l'un des siens.
Ceux qui veulent venir en France devront avoir les moyens de s'y intégrer. Ils devront avoir un travail, et, à cet égard, des objectifs quantitatifs pluriannuels seront établis après consultation des acteurs économiques et sociaux. Ils devront respecter nos valeurs républicaines. Ils devront apprendre notre langue.
Parce que partager un destin commun, mesdames et messieurs les députés, c'est vivre dans la confiance et l'estime réciproques. Ce n'est pas verrouiller sa porte dès la nuit tombée. Ce n'est pas baisser le regard en traversant son quartier. La peur et la défiance sont les adversaires de l'unité nationale. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.)
Le Gouvernement ne craint pas d'employer le mot « fermeté ». Il n'hésitera pas non plus à utiliser celui d' « autorité ». Face à la culture de la violence, je n'ai qu'un mot d'ordre : ne rien céder ! « Bravo ! et applaudissements sur de nombreux bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et sur quelques bancs du groupe Nouveau Centre.) J'utilise le mot de « culture » à dessein, car c'est bien toute notre société qui est interpellée dans ses valeurs et sa morale.