J'ai été moi aussi très intéressée, monsieur le président, par ce que j'ai pu entendre de votre intervention. Je n'ai pu l'entendre depuis le début du fait de mon retard, que je vous prie de me pardonner, alors que c'est sur ma proposition que le président Poniatowski a organisé cette réunion, ce dont je le remercie.
Je voudrais prolonger la question de Michel Sapin. Vous aviez proposé le 9 octobre une formule de sortie de crise, prévoyant bien sur la fin de la « liberté surveillée » du Président de la République et son retour à la tête de l'État, à charge pour lui d'organiser des élections, auxquelles, si j'en crois la presse et la dépêche de l'AFP que j'ai lue, il ne se présenterait pas. Avez-vous reçu une réponse à votre proposition, et préconisez-vous toujours cette formule de sortie de crise ? Il faut en effet sortir du blocage actuel, y compris au plan international, et on voit mal comment on pourrait en sortir autrement que par des élections anticipées et une nouvelle entente démocratique entre le pouvoir civil et les militaires, composante qui a toujours été importante en Mauritanie.