Tout à l'heure, monsieur le président, vous avez parlé de provocation. J'en ferai une : en discutant avec nos concitoyens, je constate aujourd'hui, un an après l'élection présidentielle, que très peu de gens ont voté pour Nicolas Sarkozy. Il n'y a pourtant pas eu de bourrages d'urne – du moins pas partout !
J'ai entendu les réquisitoires des uns et des autres. Ils sont assez réalistes, mais comme l'a dit notre collègue, il n'y a pas assez de propositions, peut-être parce que nous n'avons pas eu suffisamment de temps.
Vos inquiétudes sont légitimes : des choix sont à revoir, et nous ferons tout pour amender la copie du ministre lors de l'examen du budget de la défense.
Enfin, je suis prêt à discuter avec vous de mes indemnités de fonction et de l'usage que j'en fais : en tant qu'élu communiste, j'en verse plus de la moitié à mon parti, et ce depuis des années.