Il y a bien un lien avec la fiscalité puisqu'une partie de la visite médicale est très fortement taxée…
La visite médicale est en complète reconstruction depuis un certain nombre d'années. Nous sommes d'ailleurs le seul pays d'Europe à avoir un tel encadrement de la qualité de la visite. Cela ne signifie bien sûr pas que les choses ne peuvent pas être encore améliorées et qu'il ne faut pas travailler sur un certain nombre de propositions, en particulier celles de l'IGAS.
À la différence des autres pays européens, en France les visiteurs médicaux doivent passer un diplôme reconnu par l'État. En 2003, les industriels du médicament ont élaboré leur propre charte de la visite de façon à promouvoir les bonnes pratiques. En 2004, dans le cadre de négociations avec le CEPS, a été élaborée une charte de la visite médicale qui n'existe que dans notre pays. À partir de cette charte, la Haute Autorité de santé (HAS) a proposé en 2005 que l'on aille vers un processus de certification, qui est en cours. À ce jour, 24 entreprises sont certifiées et 60 autres devraient l'être, au plus tard au début de l'année prochaine. Aucune des entreprises engagées dans ce processus n'a été recalée.