Je souhaite revenir sur les me too et sur les contournements de génériques.
Avez-vous remarqué, dans le territoire de votre officine, des variations de comportement des cabinets médicaux, par exemple pour une innovation thérapeutique donnée, après le passage d'un visiteur médical ?
Toujours dans ce territoire, disposez-vous de moyens pour dialoguer avec la profession médicale afin de leur expliquer les efforts que vous accomplissez en faveur des génériques et de leur demander pourquoi ils prescrivent une innovation thérapeutique dont on sait qu'elle n'en est pas vraiment une ?
J'ai ainsi le souvenir, il y a quelques années, d'un antibiotique qui n'apportait rien de plus mais qui était 30 % plus cher. Comment en parler avec les médecins ? Comment faire en sorte que la profession de pharmacien n'ait pas toujours l'impression d'être à la remorque du médecin au lieu d'être actrice ?