Je souscris pleinement à ce qu'a dit Michel Bouvard à propos de la Caisse des dépôts, et je rassure Jérôme Chartier sur l'emploi des fonds d'épargne : ils ne seront pas utilisés pour des placements hasardeux.
Ma question porte sur la dimension européenne de cette affaire. La réaction a été forte à un niveau intergouvernemental, et la présidence française nous a peut-être permis de peser davantage ; mais la réaction de nos partenaires est-elle homogène face à cette crise, ou y a-t-il des divergences d'appréciation ? Que font la Banque centrale européenne et la Banque européenne d'investissement – qui a des capacités d'intervention beaucoup plus fortes que la Caisse des dépôts ? N'y a-t-il pas lieu d'anticiper le Conseil européen qui était prévu les 15 et 16 octobre ?