Cela va de soi.
La question de savoir s'il faut réintégrer le coût des travaux entrepris à l'Hôtel Matignon et dans ses annexes dans le budget de la Présidence de la République peut se poser. Sur le plan pratique, ces travaux figurent dans le budget du ministère de la culture car il s'agit de l'entretien de bâtiments historiques, qui requièrent des compétences spécifiques, présentes au ministère de la culture. De plus, ce n'est pas la vocation des services de la Présidence de la République de gérer ces travaux.
Si l'acquisition d'un nouvel avion ne figure pas dans le budget, c'est qu'elle ne se fera pas en 2009 mais en 2011. De manière concomitante, deux aéronefs seront vendus. Il ne s'agit donc pas d'une dépense nouvelle, et elle apparaîtra dûment dans le budget de l'exercice concerné, au titre du ministère de la défense, chargé, comme vous le savez, de l'acquisition des avions de la Présidence de la République, qui lui rembourse le coût des déplacements présidentiels, prévu pour être de 10 millions en 2009.
Il n'y aurait pas grand sens, me semble-t-il, à ventiler l'augmentation des dépenses en fonction des missions du budget d'origine alors que nous raisonnons maintenant sur le budget global de la Présidence de la République, et ce serait très compliqué.
M. Dosière a parlé de 98 collaborateurs contractuels. Ce nombre n'est pas constant. Mis à part les 11 conseillers inclus dans ce nombre, il s'agit de collaborateurs occasionnels – secrétaires ou cuisiniers, par exemple – embauchés pour des manifestations ponctuelles. On ne peut imaginer que 98 collaborateurs aient eu une augmentation de 26 %. En 2009, l'augmentation sera celle du point d'indice de la fonction publique. Il n'y a ni anomalie ni augmentation, M. Launay a eu l'honnêteté de le dire. Le directeur de cabinet de l'Élysée a mis à la disposition du Parlement tous les éléments possibles. Si M. Dosière veut en consulter d'autres, ils seront portés à sa connaissance, car il n'y a rien à cacher : nous allons vers un budget transparent et sincère.