Un seul chiffre : en octobre 2008, l'Assemblée nationale a siégé 181 heures en séance plénière, soit 46 % de plus qu'en octobre 2007 – sans parler du travail des commissions, délégations et autres missions. De manière récurrente, le président de la Commission des finances et l'ensemble des parlementaires, de droite comme de gauche, me font observer que le Parlement siège beaucoup. Mais cela participe de la politique de réforme voulue par le Gouvernement et, que vous la souteniez ou que vous vous y opposiez, vous travaillez pour tous les Français, et je suis certain que ce travail supplémentaire vous va droit au coeur.
S'agissant des crédits du secrétariat d'État de M. Éric Besson, leur montant pour 2007, là encore, ne porte pas sur une année pleine et peut difficilement être comparé à quoi que ce soit, puisque ce secrétariat d'État n'existait pas auparavant. Il a en outre reçu de nouvelles attributions en 2008, avec notamment l'économie numérique, ce qui explique l'augmentation considérable de son budget. Le plan Numérique 2012, présenté le 20 octobre 2008 et qui a d'ailleurs fait l'unanimité, a dû être élaboré en six mois seulement. Cela a naturellement exigé un intense travail et des moyens supplémentaires pour que ces délais très courts puissent être tenus.
Un mot des dépenses de communication, que l'on perçoit comme telles lorsqu'on est au Gouvernement et comme des dépenses de propagande lorsqu'on est dans l'opposition, comme l'a fort justement souligné M. Diefenbacher. Même si M. Brard a pris le soin de rappeler que les écrits de La Pravda n'avaient pas toujours été glorieux, même au temps où ce quotidien était un organe de presse unique…