Je voudrais d'abord souligner que la LOLF se met en place dans d'excellentes conditions. Elle s'applique désormais à l'ensemble des administrations, y compris dans les domaines de souveraineté de l'État, et portera ses fruits non seulement en matière de qualité de gestion, mais aussi de transparence démocratique. Pour ce qui est de la gestion justement, il reste des progrès à faire, mais il est clair que le Parlement souhaite en prendre toute sa part en exerçant pleinement sa fonction de contrôle.
Par ailleurs, lorsqu'on passe d'un système budgétaire complexe et opaque à plus de transparence, on ouvre un champ nouveau au débat, et parfois à la polémique. Le débat sur les fonds spéciaux a montré la volonté du Gouvernement de jouer le jeu de la clarté et celle du Parlement d'exercer son contrôle. Mais il y a des domaines qui n'échappent pas à la polémique : c'est le cas de la communication, ou de ce que la majorité considère comme telle et que l'opposition appelle de la propagande…
Enfin, je voudrais rendre hommage à la qualité du travail accompli sous la présidence française de l'Union européenne, du point de vue de la gestion comme de la politique. Il est clair que cette présidence fera date.
Le groupe UMP votera donc les crédits de cette mission.