, membre de la Commission, a expliqué que l'acceptabilité sociale ne peut être obtenue qu'en démontrant à la fois la sûreté technique et la sûreté radiologique. Le comportement des opérateurs constitue à cet égard un point clef, puisqu'il conditionne leur crédibilité. Il est essentiel que la procédure de décision soit claire et acceptée, ce qui permet d'obtenir une décision finale véritablement respectée, à défaut d'être elle-même totalement acceptée. Ces conditions expliquent notamment qu'en Suède, la population située dans la zone d'investigation pour le stockage en couche géologique profonde se montre à 80 % favorable à ce projet. Le processus très clair mis en place en France, au travers des deux lois de 1991 et de 2006, va dans le bon sens. Le succès du programme français de gestion des matières et déchets radioactifs ne pourra que rejaillir favorablement sur le projet suédois.
Répondant à une question posée par M. Daniel Raoul, sénateur, M. Claes Thegerström a indiqué qu'en Suède, le principe de précaution est effectivement un élément de l'encadrement juridique des projets.