, a félicité la Commission, mise en place en avril, d'avoir pu rendre un rapport dans un délai si bref. Il a insisté sur la nécessité que les sciences humaines prennent toute leur place dans l'amélioration des processus de décision en matière de gestion des déchets nucléaires, cette dimension lui étant apparue particulièrement cruciale tout au long de l'étude qu'il a menée sur ce sujet, en collaboration avec son collègue Christian Bataille. Il a noté que le rapport de la Commission fait état des difficultés qu'elle a rencontrées pour obtenir des informations des organismes de recherche et a rappelé les prescriptions de la loi à cet égard, invitant la Commission à saisir le ministre de tutelle ou l'Office pour les faire respecter.
S'agissant des craintes exprimées par la Commission sur le calendrier très resserré des recherches, il a estimé qu'elles peuvent être mises sur le compte de l'appréhension liée au lancement de toute opération un peu complexe mais appelée à s'atténuer une fois que toutes les parties prenantes auront trouvé leurs marques au sein des programmes de recherche. Il a en outre observé que le calendrier français pour le stockage réversible en couche géologique profonde n'est pas plus exigeant que celui prévu, dans le même domaine, aux Etats-Unis.