a alors expliqué qu'il s'agissait d'un terme consacré au niveau européen pour désigner la féminité, la masculinité, ce qui s'apprend : « On ne naît pas femme, on le devient », tout en reconnaissant que ce terme pouvait masquer la réalité sociale des femmes et qu'il convenait sans doute de vulgariser cette notion. C'est du reste pour cette raison que l'on continue, en France, de parler de l'histoire des femmes et du genre, pour tout de même témoigner de l'ouverture sur les problématiques développées aux États-Unis à la fin des années 80 sur la construction sociale du féminin et du masculin.
Parler d'« histoire des femmes » a le mérite d'être compréhensible pour tous, mais l'on risque d'essuyer le reproche de ne s'intéresser qu'aux femmes, alors que l'étude de l'histoire des femmes impose naturellement de se pencher sur celle des hommes, pour comparaison. L'on ne peut faire de l'histoire sans militer pour que l'histoire devienne mixte. L'idéal serait que l'histoire des femmes disparaisse et que toute l'histoire prenne en compte le genre.