a précisé que les élèves devraient être intéressés à la problématique du genre dès la première année, lequel peut du reste être abordé au travers l'histoire de la famille, de la maternité, de la démographie, du travail et de la politique. L'idéal serait que, parallèlement à des cours spécifiques sur le genre, les professeurs non spécialistes intègrent cette histoire dans leur thématique, car il s'agit là d'une matière transversale.
À M. Guénhaël Huet qui lui demandait si elle était contrainte de respecter un programme, Mme Christine Bard a répondu qu'en dehors des années de préparation aux concours, les enseignants disposaient à l'université d'une certaine liberté dans l'élaboration de leur programme. En général, ils enseignent leur spécialité, mais elle a cité l'exemple de son collègue, également titulaire de la chaire d'histoire contemporaine, spécialiste de l'histoire des relations internationales, qui en est venu à enseigner également l'histoire des femmes. Elle a cependant regretté que les enseignants chercheurs n'exploitent pas davantage cette liberté.