Dans le Tarn, la politique a principalement été élaborée par la Délégation aux droits des femmes et la préfecture. J'interviens sur l'ensemble des dispositifs mis en place comme par exemple l'éviction du conjoint violent.
D'autres approches sont en cours, en ce qui concerne les alcooliques par exemple. Les réflexions s'élaborent aussi en partenariat avec l'école. Dans 80 % des cas, le couple vit avec des enfants.
On tente aussi de faire des repérages, ce qui est toujours délicat : l'humain est tellement imprévisible même s'il est vrai que, dans certains cas, des clignotants s'allument. Nous essayons donc de mettre en place des systèmes d'alerte, d'organiser des actions de prévention comme la constitution de groupes de parole pour éviter que les condamnés ne récidivent – en ce domaine, il faudra cependant attendre deux ou trois ans pour mesurer l'efficacité de ce dispositif.